Salle Fuji no Ma
Fuji (glycine) est un symbole de « Bienvenue » : C’est un nom tout indiqué pour cette grande salle qui fusionne les styles japonais et occidental.
Le Fuji no Ma, plus grand espace de la Maison des hôtes d’État de Kyoto, est utilisé pour des banquets de style européen et pour des réceptions cérémoniales. Il peut accueillir une soixantaine de convives dans le cadre d’un banquet impérial (avec de longues tables placées perpendiculairement à la table d’honneur) ou 120 convives autour de tables circulaires.
Lieux incontournables
Tapisserie : Reika
Sur le mur se trouve une œuvre intitulée Reika, une tapisserie conçue par l’artiste de peinture nihonga Shikami Kiyomichi et tissée selon la technique dite tsuzure-ori (tapisserie polychrome), et qui représente 39 variétés de fleurs. Le tapis dantsu qui recouvre le sol représente les pétales soufflés par le vent des fleurs de glycine figurant sur la tapisserie.
Un éclairage semblable à un treillis
L’éclairage du plafond provient de luminaires créés avec du papier japonais de Mino et de la menuiserie traditionnelle de Kyoto. Chaque luminaire peut être ajusté individuellement en hauteur, ce qui offre jusqu’à 15 motifs différents.
Les élégantes traditions culturelles japonaises sur scène
L’espace accueille des spectacles de danse traditionnelle, de nô, de koto (instrument à cordes) et de koto (musique de cour), offrant aux visiteurs distingués une expérience des traditions culturelles japonaises.
L’artisanat kirikane illumine les portes de la scène
Le regretté Eri Sayoko, trésor national vivant, a créé cette œuvre à partir de feuilles d’or et de platine. L’or et l’argent s’unissant à la beauté de l’un pour rehausser la beauté de l’autre sont utilisés comme une métaphore pour les personnes se réunissant lors d’événements dans cette salle. L’ouvrage est intitulé Koru-koin.
Des cloisons kicho qui mettent en valeur l’artisanat traditionnel
Utilisées pour diviser un espace en plusieurs pièces ou créer plus d’intimité, les cloisons kicho de la Maison des hôtes d’État de Kyoto sont de magistraux exemples de l’artisanat des kumihimo (cordons de soie tressés), des broderies de Kyoto, de la laque, et de la soie à armure sergée appelée ra, plus fine encore que la soie sha.