Hagoromo no Ma
Une splendide salle de bal où danse une vierge céleste
Située dans l’aile ouest de la Maison des hôtes d’État, la salle Hagoromo no Ma doit son nom à la grande peinture de son plafond inspirée d’un passage de la pièce de nô Hagoromo (« Robe du Ciel »). Ce vaste espace aux teintes dorées et écarlates, orné de miroirs, était autrefois appelé la salle de bal. Il accueille également des cérémonies de bienvenue par mauvais temps, ou sert des boissons aux convives avant les dîners.
Lieux incontournables
Peinture du plafond inspirée par la pièce de nô Hagoromo (« Robe du Ciel »).
Le plafond est l’interprétation par un artiste français d’un passage de la pièce de nô Hagoromo, « Les pétales de fleurs dansent dans le ciel. J’entends de la musique. Un parfum merveilleux emplit l’air. » Adoptant le point de vue d’un spectateur debout dans la cour de l’édifice, le tableau dépeint les suites immédiates de l’arrivée d’une vierge céleste sur Terre. Des volutes de fumée parfumées s’échappent des encensoirs peints aux quatre coins et l’air est rempli d’une multitude de fleurs rouges et roses.
Les plus beaux lustres du palais
Les trois lustres qui éclairent cette salle sont les plus grands et les plus richement décorés du palais d’Akasaka, comprenant chacun environ 7 000 pièces, la plupart en cristal. Les ornements étincelants comprennent des motifs adaptés à une salle de bal tels que des masques et des instruments de musique de style européen.
Galerie des musiciens
La mezzanine à l’extrémité nord de l’espace abrite une galerie pour musiciens où de la musique était jouée pendant les bals.
Reliefs muraux
Les reliefs muraux présentent des masques de style européen et des instruments de musique occidentaux comme le violon, et des instruments de musique japonais comme le luth biwa et le tambour tsuzumi, combinant ainsi des motifs de l’Est et de l’Ouest.
Plafond en trompe-l’œil
Des piliers et des cheminées peints sont disposés pour donner l’illusion d’objets tridimensionnels, en fonction de la position du spectateur.
Piano à queue Érard (France)
Acquis lors de la construction du Togu Gosho (Palais du Prince héritier) en 1906 pour être installé dans la salle Hagoromo no Ma, ce piano a été spécialement décoré et porte l’emblème de la famille impériale, le chrysanthème.
Paravent en kirikane (œuvre de Saita Baitei, trésor national vivant)
Le kirikane est un artisanat traditionnel du Japon. Il consiste à découper des feuilles notamment d’or ou d’argent en d’étroites bandes, triangles ou carrés qui seront collés pour créer des motifs.
Vous pouvez vous acquitter des frais de visite sans réservation préalable / en signant à l’accueil le jour de votre visite.